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15 Aug

Splendides souffrances sur l'Embrunman

Publié par Siocnarf Marathonman  - Catégories :  #Sport, #Défi, #Embrunman, #Ironman, #Izoard, #Pallon, #Marathon

Une gestation longue

Tout commence en ce lundi 15 août à 6h du matin... Non, c'est inexact, voire complètement faux. La décision de m'aligner au départ d'un Ironman, même si à l'époque je ne connaissais pas encore l'Embrunman, je l'ai prise avant même mon tout premier triathlon, qui a débuté à Paris, dans les eaux de la Seine, un matin de juillet 2012. A l'époque, de retour de blessure après une fracture de fatigue qui m'avait privé du Marathon de Paris, j'étais resté sur ma faim. Les 2h18 d'effort m'avaient paru courts a posteriori, mais c'était déjà une bonne première expérience.

Je vous rassure, je ne vais pas vous faire ici un compte-rendu de l'ensemble de ma carrière (même si ce n'était finalement que mon 7e triathlon, ça pourrait être vraiment long!), je souhaite simplement souligner que, au-delà de la préparation physique qui a bien sûr compté énormément, les quatre ans de maturation mentale m'ont incontestablement aidé. Quatre ans, qui, à l'image de ma course lundi, ont été remplis de hauts et de bas, tant et si bien que la saison 2015-2016 a été la première pendant laquelle j'ai pu m'entraîner sans faire de longue pause. En arrivant à Embrun trois jours avant le départ avec ma chérie Véronique (inscrite au triathlon courte distance qui l'occupera bien pendant ma partie vélo...), je suis donc relativement confiant, même s'il me paraît inconcevable, voire dangereux, de n'avoir aucun doute. Vais-je bien gérer les descentes, mon talon d'Achille? Le grand ciel bleu prévu et rassurant de ce point de vue, mais n'élimine pas tous les risques... Vais-je tenir la distance à vélo? Je n'ai jamais parcouru 188 kilomètres, encore moins en haute montagne... Vais-je bien supporter l'altitude en haut de l'Izoard (près de 2400 mètres..)? Vais-je pouvoir courir après un tel effort pendant 42 kilomètres? Contre toute attente, c'est au sujet de la natation que j'ai le moins d'inquiétude. Mes récents progrès et les 3000 mètres parcourus aux Championnats de France longue distance à Baudreix il y a deux mois m'ont déjà libéré d'une pression, même si je sais que je sortirai loin des premiers. Le débours d'une demi-heure que je pense concéder est d'ailleurs anecdotique compte tenu du temps global de la course qui m'attend, d'autant plus que ma seule réelle ambition chronométrique est la barrière horaire, soit 17 heures...

Je partage désormais mes aventures sur Facebook, vous pouvez me retrouver sur ma page : François DUEZ - Créateur de liberté

Découverte du lac de Serre-Ponçon et des environs
Découverte du lac de Serre-Ponçon et des environs
Découverte du lac de Serre-Ponçon et des environs

Découverte du lac de Serre-Ponçon et des environs

Rien ne sert de cogiter dans tous les cas, l'heure n'est plus à l'entraînement mais à la détente et au repos. Les eaux du lac de Serre-Ponçon sont parfaites pour parvenir à ces fins, quelques jours après m'être défoulé dans les rouleaux de la baie d'Audierne. Une inquiétude pointe toutefois au niveau de la logistique. Notre location est située à 5 kilomètres du plan d'eau et nous n'avons pas de voiture... Par chance, notre hôte Colette dont l'accueil a été exceptionnel propose de nous emmener en voiture. Ouf, c'est déjà un souci de moins... qui revient la veille du départ. Alors que les dossards sont récupérés et les vélos déposés, nous apprenons au briefing qu'il est conseillé d'arriver bien en avance, plusieurs contrôles ayant été mis en place suite au plan Vigipirate. Avec une heure limite d'entrée à 5h30 dans le parc à vélo, cela suppose de partir à une heure trop indécente pour que je me fasse conduire.

Un départ très matinal

Après avoir étudié toutes les solutions et passé une courte nuit entrecoupée de rêves rocambolesques sur ce qui pourrait arriver, je pars en VTT dans le noir (sans surprise à 3h45!), sans lumière et sur une route sans lampadaire... Heureusement, il n'y a aucune voiture à cette heure matinale et la route est droite et lisse. J'arrive sans encombre peu après l'ouverture du parc. Je suis ainsi largement en avance et passe tranquillement les formalités. L'avantage, c'est que j'ai tout le temps de bien préparer mes affaires et de discuter avec mes voisins en toute décontraction.

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Tout est prêt!

Tout est prêt!

Plouf, c’est parti !

A 6h, le départ tant attendu arrive enfin! Loin de l'emballage, je pars à mon rythme. Cela ne m'empêche pas de prendre quelques coups, mais rien de méchant et l'habitude me permet de continuer à nager comme si de rien n'était. Après m'être initié au cyclisme nocturne, je fais donc de même en natation, ce qui me permet de profiter de l'apparition du soleil derrière les montagnes qui se détachent tout autour du plan d'eau. Au deuxième tour, la lumière naissante m'aide à comprendre ce que je touche avec mes bras : des algues poussent sur la trajectoire. C'est le seul pseudo-événement de la partie natation, que je termine comme prévu en un peu plus d'1h15.

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Lever du jour sur la natation
Lever du jour sur la natation
Lever du jour sur la natation
Lever du jour sur la natation
Lever du jour sur la natation

Lever du jour sur la natation

Une transition sans histoire

Avec les affaires posés sur la chaise plus celle d'à côté laissé vacante par un voisin non partant, la transition se passe confortablement. Loin de moi l'idée d'essayer de gagner quelques secondes et risquer d'oublier quelque chose. Contrairement à beaucoup, je choisis de garder la combinaison tri-fonction, sans les bretelles mais avec mon fidèle T-shirt vert du Défi du Mékong! Et c'est parti pour une -très- longue balade!

Un départ idéal…

Avant de partir vers Briançon via l'Izoard, les quelque quarante premiers kilomètres sont identiques à ceux du triathlon courte distance. La première montée se passe très bien sans forcer, avec d'excellentes sensations, et j'apprécie également beaucoup la descente, qui offre une spectaculaire vue plongeante sur le lac de Serre-Ponçon avec la lumière matinale. Je me dis alors que si tout se passe comme ça, ce ne sera que du plaisir.

…mais des premières difficultés qui arrivent plus tôt que prévu

Malheureusement, une douleur au niveau du genou, similaire à celles survenues à Baudreix, revient tandis qu'il reste environ 150 kilomètres, sans compter le Marathon... Heureusement, je me souviens que, si j'avais souffert à vélo dans les Pyrénées, les sentations à pied avaient été excellentes ensuite. Reste à arriver au départ du Marathon sans autres douleurs... Pour cela, je choisis de ralentir le rythme, de tourner les jambes sans appuyer sur les pédales, et de profiter au maximum de ma course et des paysages. La partie sur la Nationale n'est pas la plus intéressante pour moi, mais la suite est une succession de merveilles. Les gorges de la Durance, la vue sur la vallée depuis la sortie de Guillestre et l'entrée dans le Queyras sont autant de moments magiques avant d'entamer le plat de résistance, la montée du col de l'Izoard. Toujours au ralenti, je recommence pourtant à doubler des concurrents dès que les pourcentages augmentent. La pente est d'ailleurs plus difficile que je ne pensais, avec un début en faux plat suivi de plusieurs kilomètres à 8,5-9% de moyenne sans interruption. Les applaudissements sont les bienvenus, qu'ils viennent des spectateurs sur le côté de la route ou de ceux dans les voitures qui nous doublent, certains de nombreuses fois (notamment une famille de Bretons, évidemment avec leur drapeau, que je peux remercier pour leurs encouragements chaleureux!). La fin reste la plus dure, à plus de 2000 mètres d'altitude et avec des pourcentages qui ne baissent pas (à l'exception d'une portion descendante... qu'il faut évidemment remonter ensuite!), et je crains de manquer d'eau. Il fait désormais très chaud, à 11h passées, après la fraîcheur dans la vallée située à l'ombre. Le dernier bidon que j'ai pris, à quelque 7 kilomètres du col, contient en effet une boisson énergétique dont j'ai senti dès la première gorgée qu'elle n'allait pas passer. A raison de quelques gorgée par kilomètre de mon autre boisson, celle-ci déjà bien connue, je tiens tout de même juste en haut, avec une bonne heure d'avance sur les délais éliminatoires. Je prends mon temps pour bien manger (notamment des bananes et des TUC!), boire et refaire le plein avant la longue descente vers Briançon. Je regrette simplement de ne pas avoir mon appareil photo pour immortaliser le panorama lunaire sous mes yeux.

Une descente bienfaitrice

Pour une fois, j'apprécie la descente pour reposer un peu mes jambes, d'autant que le soleil et la qualité de la route me permettent d'en profiter sans me faire peur. Autant j'étais arrivé tétanisé en bas de l'Aubisque il y a deux mois, autant j'aurais bien aimé continuer à descendre après être arrivé à Briançon. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il faut reprendre un bout de Nationale avant de remonter sur les contreforts du massif des Écrins. Il reste 70 kilomètres à ce moment et je suis très confiant. A part la première douleur qui revient dès que j'appuie trop sur les pédales, mes jambes vont bien. Les bosses se succèdent et le nom de côte de Pallon commence à circuler parmi les concurrents. Avec ses pourcentages à plus de 10% de moyenne, il vaut mieux ne pas tout donner avant le pied. Même en surveillant ma montre, elle arrive d'ailleurs un peu plus tôt que je ne le pensais, juste après une descente, ce qui la rend encore plus impressionnante. Je prends un maximum d'élan, même s'il est illusoire de monter jusqu'en haut facilement. Je sais que certains terminent en marchant à côté du vélo, mais aucun autour de moi. En danseuse, je trouve qu'elle passe finalement assez vite, avec seulement 1,5 kilomètres. C'est même la suite qui est plus pénible, car il reste trois bons kilomètres de faux plat avant d'entamer la descente. Celle-ci est salutaire et, à 40 kilomètres de la fin de la partie cycliste, je commence à penser à la suite. Je suis confortablement dans les délais et il ne reste qu'une vraie difficulté, dans les 15 derniers kilomètres.

Un dernier quart délicat

C'était sans compter sur une crevaison juste avant de revenir sur le plat. C'est la première fois que cela m'arrive sur une course, mais je m'étais préparé mentalement à une telle éventualité et je répare sans m'affoler. Je profite même d'une aide (illicite...), d'une spectatrice autrichienne qui passe en voiture avec une pompe à pied. Un arbitre passe d'ailleurs à ce moment-là mais ne fait qu'une remarque orale, heureusement pour moi. 12 minutes d'arrêt tout de même, je suis loin des spécialistes... J'ai toutefois une petite crainte au niveau de la valve, tordue, et j'espère qu'elle tiendra jusqu'au bout. A peine 10 kilomètres plus loin, j'ai la réponse à mon inquiétude. Mon pneu est à nouveau à plat. N'ayant plus de chambre à air de rechange, je ne m'arrête pas cette fois et demande à quelques concurrents s'ils peuvent me dépanner. Je me fais ensuite une raison, et je calcule qu'avec 2h30 pour faire 30 kilomètres, je devrais terminer dans les délais même avec un pneu à plat. 10 kilomètres plus loin, un cycliste me propose une chambre à air. Une fois de plus, l'aide n'est pas autorisée car il ne participe pas à la course... mais j'accepte, avant de le laisser repartir pour éviter d'être repéré par un officiel. La deuxième réparation est beaucoup plus compliquée (rétrospectivement, j'aurais préféré continuer sans changer de chambre à air!), je suis moins lucide et ne profite même pas pleinement de l'ombre qui m'est offerte. Et je tords la valve une fois de plus... J'espère tout de même que le dicton Jamais deux sans trois ne va pas se vérifier!

Au moment de repartir, je crois que j'ai pris un bon coup de chaud et j'ai l'impression d'aller moins vite qu'avant la réparation. Je me rassure en me disant que c'est plus prudent pour la dernière descente. Mais avant celle-ci, il reste la dernière côte... qui se révèle être un vrai calvaire. La pente est raide et je n'ai plus rien dans le moteur... Je ne suis cependant pas le plus mal loti, d'autres sont à pied en poussant leur monture. Les 7 kilomètres paraissent interminables (à juste titre d'ailleurs, plus de 45 minutes!), et je m'arrête épuisé au dernier ravitaillement. Il me reste une trentaine de minutes pour faire 7 kilomètres de descente, je sais que je peux me le permettre. Un bénévole prend soin de moi en me remplissant mes bidons et en me donnant à manger... mais c'est peine perdue, je ne peux plus rien avaler et je recrache tout un peu plus loin. A ce moment-là, je me dis que la course à pied va être dure, très dure...

La délivrance

Heureusement, je retrouve plusieurs motifs pour retrouver le sourire. La descente pour commencer, les encouragements de ma chérie en bas, peu avant l'entrée dans le parc à vélo, la dépose du vélo 9h30 après l'avoir pris et un massage aux cuisses des plus appréciables, physiquement bien sûr et mentalement aussi en discutant avec la masseuse. J'ai 6 heures pour terminer le Marathon, ces quelques minutes de perdues ne peuvent pas me nuire... Avec les baskets aux pieds, les sensations sont de retour! Je pars même trop vite, en oubliant de remettre mon dossard après avoir changé de T-shirt, j'en serai quitte pour 100 mètres de plus pour revenir le chercher... Je ne suis pas à ça près!

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Le paysage lors du Marathon

Le paysage lors du Marathon

Une mise en route parfaite

Le début de la course à pied se passe comme un rêve. Je me retiens d'accélérer car je sais que ce sera long, mais la première montée passe comme une lettre à la poste, et je m'aperçois en bas que je suis sur des bases de 3h40... si tout continue comme ça. Sans m'enflammer, je garde un bon rythme mais sans forcer, en me fiant à mes sensations. Le public est présent sur la majorité du parcours et ce n'est pour l'instant que du bonheur.

Au début du 2e tour, un début de crampe derrière la cuisse m'amène à ralentir un peu, et je continue à boire régulièrement en espérant qu'elle ne s'installera pas. Arrivé au semi en moins de 2h, je sais que je serai dans les délais même si je termine en marchant. Les problèmes sont plus digestifs que musculaires à ce moment, et je m'autorise deux pauses derrière les buissons...

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Quelques moments immortalisés par ma chérie...
Quelques moments immortalisés par ma chérie...
Quelques moments immortalisés par ma chérie...
Quelques moments immortalisés par ma chérie...

Quelques moments immortalisés par ma chérie...

Un dernier tour épique

Le 3e tour sera le plus difficile et le plus extraordinaire à la fois. Alors que je commence à savourer ces moments uniques dans la vie d'un triathlète, j'ai une grosse défaillance au début de la montée. Je m'oblige alors à marcher, craignant de faire un malaise si je continue à courir. Je n'ai pourtant pas mal aux jambes, et je me force à vomir un peu plus loin. C'est sans doute la meilleure décision que j'ai prise, car les sensations reviennent immédiatement ensuite. Par prudence, je reste en mode marche pendant le reste de la côte, avant de trottiner à nouveau en arrivant dans les rues piétonnes du centre-ville. Pour mon dernier passage, je joue avec le public qui fait la ola sur mon passage! J'effectue la descente rapidement, avant le dernier passage pénible entre les champs. Le retour sur les bords de la Durance est un vrai plaisir. Il ne reste que quelques kilomètres, le public est toujours présent malgré la nuit tombante. Après le dernier ravitaillement, je marche un peu, non pour récupérer mais me rhabiller, remonter ma combinaison aux couleurs de La Rochelle Triathlon. En discutant ensuite avec un concurrent et un arbitre, je comprends qu'il reste alors beaucoup moins que prévu. J'accélère alors brusquement en plaisantant... et me rends compte que mes jambes répondent bien. L'arbitre, à vélo, me dit que je vais avoir le droit au contrôle anti-dopage, ce à quoi je lui réponds que ce ne sera pas un problème... Un peu plus loin, je retrouve Véronique, avec le chien de notre hôte, qui ne parvient pas à me suivre. Je continue sans me poser de question, slalomant entre les concurrents et spectateurs qui semblent ne pas tout comprendre dans la pénombre. Dans la dernière ligne droite, le public est en nombre et j'harangue la foule. Sous les acclamations, je n'entends même pas le speaker, qui annonce sans doute mon arrivée comme il l'a fait pour les autres participants. Les couleurs de mon club sur moi, celle du Défi du Mékong au-dessus, je passe la ligne dans un état indescriptible, plus heureux d'avoir terminé que soulagé d'en avoir fini tellement je me sens bien...

Et comme j'ai terminé en moins de 15h15'15", j'abonderai vos dons sur ma page de collecte de 15%!

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Splendides souffrances sur l'Embrunman
Splendides souffrances sur l'Embrunman

Une récupération méritée

Après avoir récupéré la médaille et le T-shirt finisher, je ne ressens même pas le besoin de me poser. Je récupère mon vélo et mes affaires rapidement pour ne pas faire plus attendre mes accompagnatrices. En rentrant, mes premières préoccupations sont d'envoyer messages et photos (et de regarder les derniers résultats des JO...) plutôt que d'aller me coucher. Je n'arrive d'ailleurs pas à dormir quand je me mets finalement au lit, je refais ma course inlassablement... au point de ne vraiment m'endormir qu'à 7h30 du matin! 5h plus tard, je suis à nouveau dans l'eau, pas pour vraiment nager mais pour profiter une dernière fois du lac et récupérer un peu. Globalement, les sensations sont bonnes, bien meilleure qu'après mes derniers Marathons secs. Quelques jours après, j'ai pu pédaler, nager et même courir un peu, le tout à faibles allures, sans la moindre douleur.

Et maintenant ?

La suite? Mon prochain objectif sera sûrement le Marathon de La Rochelle, en espérant qu'il ait bien lieu. Quant à un deuxième Ironman, le plaisir pris et la bonne récupération m'encouragent à remettre le couvert, mais sans doute pas en 2017... En tout cas, je ne suis pas tenté par les courses plates telles qu'à Vichy ou Hourtin, et je choisirai mon prochain challenge en fonction du parcours... L'Altriman dans les Pyrénées peut-être... ou un retour à Embrun?

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Quelques stats

1h18min38 : mon chrono en natation, dans les mêmes eaux que mon objectif

778e : mon classement en natation, au début du dernier tiers comme espéré

9h26min53 : le temps passé sur le vélo! (Enfin presque, je n'étais pas dessus pour les réparations...)

871e : mon classement en vélo... Evidemment plombé par ma fin de course

4h00min51 : mon temps sur le Marathon, comme espéré

146e : mon classement sur le Marathon, ce qui m'a permis de remonter... 342 places!

4min01 : le temps de mon dernier kilomètre en courant (à cause des virages grrr!)

523e : mon classement à l'arrivée, tout juste dans la première moitié par rapport au nombre de partants, avec un temps exact de 15h09min39

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Qui suis-je?

Triathlète et amateur de défis et de voyages parfois exotiques, je suis également auteur de romans d'aventure, sous le nom de Franck Zeud.

2015 : D'Îles en Elles, entre l'Île de la Réunion, l'Islande et... l'Île de France

2017 : Le Secret dort, premier volume de Les Misters de Sophie, avec des personnages principaux basés à La Rochelle et qui nous voyager aussi bien en Asie... qu'en Normandie!

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C
Bravo et félicitations Champion
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S
Merci Cédric!
J
Beau récit de ton ambrunman ,que tu as l'air d'avoir bien géré malgré les crevaisons. En tous cas ça m'a donné envie ..... on verra après quelques temps de réflexion. Bravo!
Répondre
S
Merci! C'est sûr que ce n'est pas une décision à prendre sur un coup de tête... Mais c'est tellement fort! :-)