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26 Sep

Alpinisme UCPA Chamonix - Bishorn (5/5)

Le lendemain dès l’aube, nous nous mîmes en route après une nuit assez agitée en ce qui me (nous) concerne, probablement à cause de la longue sieste de l’après-midi, et un petit-déjeuner que nous craignîmes très insuffisant encore, mais nous fûmes sauvés par une marmite de céréales. Une deuxième ascension avec deux tartines dans le ventre aurait été difficile, même si nous avions des provisions… mais peu de possibilités de les manger car cela nécessitait d’enlever les gants voire de s’arrêter, et le froid ne nous y incitait guère ! Peu au-dessus du refuge, corde et crampons furent nécessaires, contrairement à la lampe frontale puisque le guide n’avait pas réussi à négocier un petit-déjeuner vraiment tôt…

Equipement à la frontale

Equipement à la frontale

Effectivement, le jour commençait à pointer le bout de son nez, et nous offrit, avec l’aide des montagnes, des panoramas extraordinaires. L’aube et le crépuscule sont vraiment des moments magiques pour admirer les couleurs et la luminosité uniques baignant les paysages, que ce soit à la montagne, à la mer voire en ville…

 

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Le jour s'est levé...

Le jour s'est levé...

Evidemment, il n’était pas question de s’arrêter pour en profiter, et j’en sus gré au guide car je trouvai déjà – et cela n’engage que moi – que le rythme était trop lent pour se réchauffer. Au bout d’une heure de marche environ, nous aperçûmes le sommet, et me dis alors que nous avancions vraiment vite (ou que ce n’était pas le vrai sommet) car il me semblait qu’il n’était plus qu’à quinze minutes de marche environ… Mais une heure plus tard lorsque nous fîmes une pause-ravitaillement, il ne s’était pas rapproché ! L’intérêt de monter de nuit se manifeste dans ces situations, l’absence de visibilité étant moins traître pour le moral ! Pour pimenter un peu l’ascension, je laissai tomber un gant, qui sembla se poser à mes pieds et ne m’inquiéta pas plus que ça… Mais quelques secondes plus tard, il avait commencé à dévaler la pente et je dus piquer un sprint pour le rattraper, entraînant mes deux compagnes d’infortune à l’autre bout de la corde… Je vins heureusement à bout du fugitif, sinon le reste de la grimpette eut été périlleux voire dangereux pour l’intégrité de ma main droite !

Pause bien méritée pendant l'ascension
Pause bien méritée pendant l'ascension
Pause bien méritée pendant l'ascension

Pause bien méritée pendant l'ascension

La fin de la montée fut de plus en plus difficile, le froid étant de plus en plus rude, l’oxygène de plus en plus rare au moment de dépasser les 4000 mètres d’altitude, mais après un dernier effort pour escalader "en canard" les cent derniers mètres à l’aide du piolet, nous vainquîmes tous le Bishorn et nous adonnâmes à la traditionnelle séance photo (pas forcément facile en étant encordés), que j’aurais souhaitée être plus courte tellement j’étais frigorifié, le sommet étant particulièrement exposé au vent ! Il reste que la vue était absolument magnifique de tous les côtés comme l'illustrent ces photos, et que rien que pour admirer ce panorama les efforts valent le coup!

 

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Au sommet!
Au sommet!
Au sommet!
Au sommet!

Au sommet!

Je m’inquiétai également de comment nous allions descendre le mur que nous venions d’escalader, mais les crampons aidèrent bien et nous pûmes enfin savourer une bonne pause à l’abri des rafales gelées. Comme j’avais pu l’expérimenter sur quelques dizaines de mètres, la technique pour la descente est simple, il suffit de courir et se laisser glisser… et c’est ce que fit le guide avec ses deux acolytes, mais il faut tout de même être un peu expérimenté et suffisamment en forme pour tenir le rythme, et nous nous contentâmes de descendre à distance, suivant les traces pour éviter une mauvaise rencontre (lire crevasse).

Descente sportive
Descente sportive
Descente sportive

Descente sportive

Retour au refuge
Retour au refuge
Retour au refuge
Retour au refuge

Retour au refuge

Une heure après, nous étions contents d’être de retour au refuge pour nous réchauffer et prendre un en-cas, le pique-nique étant prévu en bas, resté dans le camion pour porter le moins possible. C’est d’ailleurs ce qui me marqua le plus concernant le guide avec la vitesse en descente, son obsession pour le poids à porter, tout à fait légitime d’ailleurs… Nous nous étions tout de même alourdis d’un pain et d’un saucisson, qui disparurent en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire…

 

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En-cas au soleil

En-cas au soleil

Et la course-poursuite continua, avec les mêmes duos que le mardi. Je tentai vainement de suivre le guide dans le pierrier au début, ce qui me permit de voir une marmotte détaler, avant de me raisonner en me disant qu’il ne servait à rien de se dépêcher pour attendre les autres en bas (d'autant que j'étais mieux accompagné...) !

Nous arrivâmes donc après, bien après les premiers, mais comme toujours à temps pour pique-niquer!

 

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Un dernier pique-nique

Un dernier pique-nique

                                                                                                                                                    

Après les blogs, je me suis attaqué à une tâche plus ambitieuse, l'écriture d'un roman intitulé D'Îles en Elles!

Mes efforts sont récompensés puisqu'à partir du 12 septembre 2015, vous pourrez voir ce que cache ce fil rouge! Pour dénouer les liens de mes aventures parfois rocambolesques, il suffit de cliquer sur celui-ci... Et peut-être pourrez-vous lire quelques lignes à propos d'Enfants du Mékong...

Si mon blog mon plaît, je vous propose donc de découvrir mes premières pages de fiction!

"Avide d'aventures, Franck, 30 ans, veut prendre sa vie en main et y mettre de l'action. Et il va être servi.

Dans des contrées plus ou moins lointaines, de la Réunion à Paris en faisant un petit tour par Lyon, avant que l'histoire ne nous emmène dans ce pays si mystérieux qu'est l'Islande...

Il ne va pas être au bout de ses surprises, et va se retrouver pourchassé par d'énigmatiques bandits.

Dans ce tourbillon infernal, s'en sortira-t-il et parviendra-t-il à son but?"

Franck ZEUD

PS Si vous souhaitez une dédicace, je vous invite à laisser un commentaire ici afin que je puisse l'intégrer!

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