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13 May

Saut en parachute - Le Havre

Publié par Siocnarf Marathonman

Décembre 2011. Je commence un nouveau boulot, mais suite à un préavis très court, je n’ai pas encore eu le temps d’organiser le pot de départ de mon ancienne boîte. Celui-ci aura lieu dans la semaine, et j’aurai droit, entre autres, à une box « Sensations », mes collègues n’étant pas sans connaître mon goût pour les voitures de sport. J’ai ainsi de nombreuses possibilités d’effectuer des tours sur circuit, et c’est effectivement mon intention première. Mais le temps passe, et je n’ai toujours pris le volant d’aucun bolide. Les circonstances de la vie me pousseront ensuite à passer pas mal de temps au Havre, pour ma plus grande joie je tiens à le préciser, et en feuilletant à nouveau le livret avec la liste des prestations disponibles, je me rends compte que je peux sauter en parachute à l’aérodrome du Havre, situé à quelques encablures du centre-ville. C’est décidé, je prends rendez-vous pour sauter en ce week-end d’octobre 2013, choisissant le samedi après-midi pour garder en réserve le dimanche en cas de mauvais temps. Et effectivement, même si nous sommes appelés à la base le samedi, nous attendrons en vain que les conditions s’améliorent et finiront par repartir, en gardant le téléphone à proximité au cas où les nuages auraient la velléité de s’éloigner. Mais ils décidèrent de monter la garde pour le reste de la journée, ainsi que celle de dimanche. L’occasion est donc ratée, et la fin de saison fait qu’il faut reporter au printemps. Entre temps, mon pied à terre au Havre s’est transformé en logement principal à La Rochelle, ce qui est nettement moins pratique pour être à l’aérodrome en 15 minutes. Nous profiterons donc du week-end pascal en Bretagne pour faire un crochet par la Normandie sur la route de Paris. En ayant rendez-vous un lundi cette fois, il n’y aura pas de deuxième chance le lendemain, et il nous faudra faire un voyage spécialement si les nuages s’en mêlent à nouveau. Heureusement, ils se tiendront cette fois à carreau, bien présents mais suffisamment hauts pour que la visibilité soit suffisante. Le trajet en taxi improvisé pour cause d’horaires de bus mal lus sera donc bien rentabilisé. A 14h pétantes, je remplis les formulaires, choisis de me faire filmer pendant le saut (c’est cher, mais ce n’est pas une expérience que je répéterai tous les semaines…), avant de rencontrer mon accompagnateur Franck, guère plus bavard que moi mais qui me répétera les instructions d’usage avec professionnalisme et me mettra en confiance au moment où l’adrénaline commence à monter. Après avoir enfilé combinaison et harnais, je fais également connaissance avec la camérawoman Stéphanie.

Je partage désormais mes aventures sur Facebook, vous pouvez me retrouver sur ma page : François DUEZ - Créateur de liberté

Préparatifs...
Préparatifs...
Préparatifs...

Préparatifs...

Le départ approche, et je lutte pour maintenir ma chérie éveillée… C’est l’heure de la sieste ! Mais ce serait vraiment dommage de louper ce moment, et elle est en charge de prendre les photos avant le décollage et à l’atterrissage… Entre temps, il se passera une vingtaine de minutes d’attente pour elle, qui est d’ailleurs plus stressée que moi. Mais je ne nierai pas que la tension commence à monter lorsque l’avion fait de même, et atteint son paroxysme lorsque la porte de l’avion s’ouvre, à plus de 3000 m d’altitude. Les falaises d’Etretat ne sont plus qu’un lointain souvenir, et il va bientôt falloir regagner le sol par un autre moyen que celui par lequel on est monté… Je suis le deuxième à quitter l’avion, si l’on excepte les accompagnateurs et cameramen. Le premier d’entre eux prend d’ailleurs les devants et sort de l’avion pour se poster contre la paroi, du côté du copilote. J’ai beau savoir qu’il ne risque rien en cas de chute, mon cœur commence à s’accélérer. Quelques secondes après, le premier sauteur et son accompagnateur sont au bord de l’avion, et juste après s’être mis en position, disparaît.

 

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Prêt? Go!
Prêt? Go!
Prêt? Go!
Prêt? Go!

Prêt? Go!

Regretté-je à ce moment-là d’être monté ? Je ne le crois pas, mais je n’ai dans tous les cas pas le temps de réfléchir puisque c’est déjà mon tour, et le même manège recommence, où je joue le rôle du sauteur débutant. Tout se passe très vite, mais pas autant que la descente qui est vertigineuse. Il n’est pourtant pas question de vertige ni vraiment de peur, le sol étant très loin, mais la vitesse est vraiment impressionnante. Mais pour avoir une vraie sensation de liberté ou pour se prendre pour un oiseau, il faudra attendre l’ouverture du parachute, car les mouvements ne sont pas vraiment aisés pendant la chute libre. Celle-ci ne dure qu’une trentaine de secondes, mais c’est suffisant pour prendre un bon bol d’air. Pour ce qui est de l’oxygène, j’avoue ne pas savoir si j’ai respiré. J’étais en tout cas passablement essoufflé lors de l’ouverture du parachute. La fin de la descente est des plus tranquilles, et très agréable. Même si je n’ai pas le loisir de pouvoir remonter comme en parapente, j’ai l’occasion de diriger la voile, ce qui est d’ailleurs très simple : on tire à droite pour aller à droite, et je vous laisse deviner pour la gauche. L’atterrissage, géré par l’accompagnateur, se fait en douceur. Je suis très content d’avoir vécu cette expérience grisante, mais soulagé d’être revenu sur le plancher des vaches, même si je n’exclus pas de recommencer un jour.

 

Je partage désormais mes aventures sur Facebook, vous pouvez me retrouver sur ma page : François DUEZ - Créateur de liberté

De retour, tout va bien!

De retour, tout va bien!

Le saut en vidéo!

                                                                                                                                                       

Après les blogs, je me suis attaqué à une tâche plus ambitieuse, l'écriture d'un roman intitulé D'Îles en Elles!

Mes efforts sont récompensés puisqu'à partir du 12 septembre 2015, vous pourrez voir ce que cache ce fil rouge! Pour dénouer les liens de mes aventures parfois rocambolesques, il suffit de cliquer sur celui-ci... Et peut-être pourrez-vous lire quelques lignes à propos d'Enfants du Mékong...

Si mon blog mon plaît, je vous propose donc de découvrir mes premières pages de fiction!

"Avide d'aventures, Franck, 30 ans, veut prendre sa vie en main et y mettre de l'action. Et il va être servi.

Dans des contrées plus ou moins lointaines, de la Réunion à Paris en faisant un petit tour par Lyon, avant que l'histoire ne nous emmène dans ce pays si mystérieux qu'est l'Islande...

Il ne va pas être au bout de ses surprises, et va se retrouver pourchassé par d'énigmatiques bandits.

Dans ce tourbillon infernal, s'en sortira-t-il et parviendra-t-il à son but?"

Franck ZEUD

PS Si vous souhaitez une dédicace, je vous invite à laisser un commentaire ici afin que je puisse l'intégrer!

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