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13 Sep

Voyage Tanzanie - UCPA "Les Réserves du Kilimandjaro" (4/11)

Découvertes des tribus et des lacs de la région

Après avoir une nouvelle fois changé de lieu de camp, réussi à déjeuner malgré les attaques d’un singe qui nous a volé (une partie de) notre pain avec une vélocité déconcertante (mais nous n’en dirons pas tant de son agilité cette fois, puisqu’il nous a gratifié d’un joli choc avec un arbre après son méfait), nous partîmes à pied vers le lac Eyasi. Si nous l’avons rapidement aperçu au loin, nous avons longtemps eu l’impression de ne pas s’approcher et mis plusieurs heures avant d’arriver vraiment à proximité. En réalité, nous étions déjà depuis quelque temps dans son bassin, mais comme beaucoup d’autres, le lac s’assèche au fil du temps… Ce qui n’empêche pas le sol d’être pour le moins humide, et nous avons fini par être bloqués par la boue. Enfin par pour longtemps, 4 téméraires ne se sont pas posés de questions et ont continué jusqu’au bord (tandis que le reste de la troupe nous rejoignait finalement par une autre voie). A la vue des photos, alourdir ses chaussures de quelques kilos était une expérience nécessaire, et même plutôt enthousiasmante n’est-ce pas ?

Voyage Tanzanie - UCPA "Les Réserves du Kilimandjaro" (4/11)

Certes, nous n’avions ensuite plus le temps de marcher le long du lac jusqu’au village voisin, mais notre super guide Franck a des ressources, et un magistral go-go-gadgeto-4x4 nous a permis d’y arriver rapidement (non je vous rassure, Franck et les chauffeurs -Philip et Joseph- utilisaient des téléphones portables, nous étions en Afrique, pas sur Mars…)

La visite du village fut plus que succincte, nous nous arrêtâmes dans un bar « karaoke » en arrivant. Je passe sur l’affichage maladroit des prix et les négociations ayant suivi, le moment notable nous fut offert par les enfants du village (c’était dimanche, jour de fête !), qui dansaient au rythme de la musique et en imitant les chorégraphies des clips… D’abord divertis et impressionnés par la cadence et le synchronisme de leurs pas de danse, nous nous prenons au jeu et nous intégrons à la fête, sous l’œil intrigué et amusé des adultes locaux qui, eux, n’ont pas bougé de leurs bancs devant la télé. De retour au camp, ce fut le moment de notre premier jeu tous ensemble, une partie endiablée de Time’s Up, incontestablement la meilleure de la semaine – et bien sûr ce n’est pas parce que mon équipe l’a emportée haut la main, malgré tous les efforts de Stéphanie pour restée connectée avec ses partenaires…

Le lendemain matin, après une nuit dantesque – à cause des bourrasques de vents, n’allez pas vous imaginer que je vais vous faire un récit scabreux, et conclue dès 5h du matin – nous avons pu découvrir plus amplement la tribu des Hadzabés au cours d’une balade qui ne manquait pas de piquant (n’est-ce pas Christophe ?). Vivant quasiment comme à la préhistoire dans des cavernes et se nourrissant du produit de leur chasse et leur cueillette, ils se sont révélés comme étant les plus intéressants à découvrir. C’est en tout cas l’avis d’un grand nombre d’entre nous. Evidemment, la proximité de la civilisation et la venue fréquente d’occidentaux (notre présence ne les a pas du tout intrigués) laisse penser qu’une part de folklore est cultivée pour les besoins du tourisme. Néanmoins je reste persuadé qu’ils mangent réellement du babouin grillé pour le petit-déjeuner (d’ailleurs je ne trouve même pas ça choquant !) et qu’ils fument du chanvre dès l’âge de raison, voire avant (ça c’est choquant en revanche, ce qui m’a empêché d’en prendre de bonnes photos…)

 

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Voyage Tanzanie - UCPA "Les Réserves du Kilimandjaro" (4/11)

Après avoir escaladé le rocher qui servait de maison à certain pour admirer le plateau tout autour (les sujets au vertige s’en souviennent…) avec la lumière du soleil levant, nous partons donc en balade, pardon, à la chasse avec les Hadzabés… En termes de chasse au babouin, cela se révèlera très frustrant, puisque nous n’en avons même pas croisé un seul, ce qui n’est en soi pas surprenant puisqu’avec notre groupe de 15 qui arrivait sans même essayer d’être discret, les singes ont été bien avisés de prendre la poudre d’escampette. En guise de butin les chasseurs devront donc se contenter d’un écureuil, planté au bout d’une flèche d’un jeune guerrier très adroit après un quart d’heure de poursuite acharnée. Pour vous donner une idée, c’était comme regarder Tom et Jerry, et avec 6 chats armés d’arcs, ils ont fini par triompher… Le jeune homme n’était d’ailleurs pas peu fier de son trophée ! Cette chasse n’a pas pour autant été sans intérêt, puisqu’elle nous a permis – un peu – de nous entraîner pour l’ascension du Kili en grimpant en haut d’une colline, de profiter de la vue depuis le point culminant ou encore de goûter à un délicieux miel, directement à la source, le cœur d’un tronc d’arbre que nous n’aurions pas remarqué par nous-mêmes… Le retour au « village » est l’occasion de tester nos talents de tireurs à l’arc, très divers, et de regarder les jeunes Hadzabés s’obstiner, tel Guillaume Tell, à embrocher une pomme avec leurs flèches, finalement avec succès. Pendant ce temps, certaines se découvraient un instinct maternel quand les derniers arrivés dans la tribu leur montaient sur le dos… Fatigués par cette matinée éreintante, d’aucuns profitaient du retour en 4x4 pour finir leur nuit, sur des pistes pourtant peu carrossables !

Le programme de la soirée fut très chargé, avec pour commencer un apéro sur des rochers en haut d’une colline au moment du coucher du soleil… Le ciel était malheureusement trop nuageux pour l’apprécier à sa juste valeur, mais nous avons tout de même pu jouir d’une magnifique vue sur le lac Manyara et faire quelques photos très sympathiques.

 

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Voyage Tanzanie - UCPA "Les Réserves du Kilimandjaro" (4/11)

Après le repas, nous reprîmes la compétition, avec des nouvelles parties de Time’s Up (terminée 2e, sans intérêt), et de Loup Garou, où tout le monde aura eu son mot à dire, les méchants loups bien sûr mais également l’espiègle petite fille, la voyante extra-lucide, la maline sorcière et ce coquin de Cupidon… D’autres parties eurent lieu par la suite, mais l’enjeu pris le pas sur le jeu au Time’s Up, et les stratégies évoluèrent de manière discutable au Loup Garou lorsque les vengeances personnelles indépendantes du jeu devinrent monnaie courante !

Le lendemain, nous découvrirent une autre tribu, les Irakw, ou plus exactement une mère et son fils, qui n’était pas à l’école car malade, ce qui ne l’a pas empêché de nous gratifier de quelques mouvements techniques avec son ballon de foot avec nos guides et les quelques aficionados du groupe. Sans surprise, le football est extrêmement populaire dans le pays, et nous avons pu remarquer que de nombreux conducteurs affichaient leurs préférences pour les plus grands clus européens (je vous fais grâce de la liste, ceux qui sont intéressés les connaissent !). A l’intérieur de l’habitation, de quelque 25 m² pour la famille et les vaches, séparées simplement par une barrière, la mère s’échine à moudre son maïs pour nous préparer de l’ugali, espèce de porridge local (mais pour une fois, je préfère la version anglaise) qui fait office de pain, et que nous eurent l’honneur de goûter avec des feuilles de courge (on m’aurait dit que c’était des épinards, je n’aurais pas fait la différence). Après le tir à l’arc, nous nous sommes essayés cette fois à jeter une lance… Et même s’il était un peu pâle, l’homme de la maison pour l’occasion s’est montré nettement plus efficace que nous, même si nous avons tous épargné la chèvre et le chat qui se promenaient dangereusement.

Lors d’une pause à Karatu, la grande ville du coin, nous avons pu nous rendre compte qu’il était possible de négocier dans ce pays… Pour être honnêtes, ce sont les enfants qui nous suivaient qui baissaient leurs prix. Nous avons ainsi fait la connaissance de Mr Cheap et Mr Expensive (noms auto-attribués), qui nous ont fait un sketch bien rodé en anglais, français, espagnol, et même en allemand et néerlandais me semble-t-il... Preuve s’il en est que le tourisme est bien présent dans la région ! Malgré tous leurs efforts pour vendre leurs bracelets, ils ont tout de même fait chou blanc, aucun de nous n’étant intéressé pour faire du shopping si tôt dans le voyage – et il faut dire que le groupe était assez peu fourni en acheteurs compulsifs…

 

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Après les blogs, je me suis attaqué à une tâche plus ambitieuse, l'écriture d'un roman intitulé D'Îles en Elles!

Mes efforts sont récompensés puisqu'à partir du 12 septembre, vous pourrez voir ce que cache ce fil rouge! Pour dénouer les liens de mes aventures parfois rocambolesques, il suffit de cliquer sur celui-ci.

Si mon blog mon plaît, je vous propose donc de découvrir mes premières pages de fiction!

"Avide d'aventures, Franck, 30 ans, veut prendre sa vie en main et y mettre de l'action. Et il va être servi.

Dans des contrées plus ou moins lointaines, de la Réunion à Paris en faisant un petit tour par Lyon, avant que l'histoire ne nous emmène dans ce pays si mystérieux qu'est l'Islande...

Il ne va pas être au bout de ses surprises, et va se retrouver pourchassé par d'énigmatiques bandits.

Dans ce tourbillon infernal, s'en sortira-t-il et parviendra-t-il à son but?"

Franck ZEUD

PS Si vous souhaitez une dédicace, je vous invite à laisser un commentaire ici afin que je puisse l'intégrer!

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