05 Apr

Weekend Islande (2/4)

Avec le programme chargé que nous avions, nous ne nous attardâmes pas dans cette ville morte, et partîmes vers l’intérieur des terres, à la découverte de deux sites prodigieux. Notre première halte fut à Geysir où, comme le nom l’indique, des geysers jaillissent régulièrement du sol. Si le principal, éponyme du nom du site et pouvant monter jusqu’à plus de 80m, ne se manifeste que très rarement, celui de Strokkur, plus modeste avec ses quelque 30m de haut, est visible toutes les 10 minutes, voire plus souvent, et nous pûmes ainsi profiter de ce phénomène particulier un certain nombre de fois, sans avoir à nous poster devant pendant des heures…

Le Strokkur à Geysir

Pour moi qui suis assez féru de chutes d’eaux en tous genres, le site de Gulfoss (chute d’or en islandais), non loin de là, se révéla d’une beauté époustouflante, le soleil étant de la partie par moments pour nous offrir des conditions exceptionnelles, avec notamment un arc-en-ciel au milieu d’une des cascades, et une neige encore très présente sur les abords. L’endroit est également surprenant car nous ne découvrons les chutes qu’au dernier moment, la rivière Hvítá s’écoulant en contrebas.

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Gulfoss

Après avoir fait le tour de la question, à défaut d’avoir fait celui de la cascade, ce qui aurait été périlleux, nous repartîmes vers le sud, notre gîte du soir étant situé non loin du bord de mer, au pied du désormais fameux Eyjafjallajökull dont ceux qui ont voyagé ou tenté de le faire en avril 2010 doivent se souvenir… La route est sublime. Je dis « la » route car hormis le détour pour aller à Geysir/Gulfoss, nous avons toujours emprunté la même, et pour cause puisqu’à part dans l’ouest du pays, il n’en existe qu’une, qui fait le tour de l’île et est sobrement baptisée « 1 ». C’est un plaisir de rouler avec la vue de ces paysages de montagnes enneigées, pour la majorité des volcans qui se réveillent plus ou moins régulièrement. Il était d’ailleurs question d’une éruption possible de l’Hekla, qui aurait été le clou de notre voyage, mais il ne décida pas. En contrepartie, nous découvrîmes une nouvelle cascade, quasiment au bord de la route mais cette fois à flanc de falaise. Guère impressionnante vue de loin étant données sa petite largeur et son débit limité, elle montre qu’elle est une des plus remarquables d’Islande lorsque nous nous approchons. Avec le soleil qui tape, nous découvrons deux superbes arcs-en-ciel très lumineux, et profitons de la singularité de la chute pour en faire le tour, quasiment sans être mouillés.

Seljalandsfoss

L’hôtel du soir n’est alors plus très loin, et nous y arrivâmes vers 18h, ce qui nous laissa largement le temps de découvrir les environs avant le dîner. A quelques kilomètres de là se trouve une autre des plus belles chutes, Skógafoss, mais celle-ci nous parût nettement moins saisissante que les autres, malgré ses quarante mètres de haut, elle est un peu trop lisse… Le fait que le soleil soit déjà caché par une falaise joua également dans notre perception.

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En repartant, j’eus la lumineuse idée d’aller au bord de la mer, où j’avais repéré de beaux rouleaux d’assez loin… L’accès fut compliqué, puisque nous dûmes notamment traverser un champ où se trouvaient quelques fameux chevaux islandais et traverser à gué un petit fleuve côtier (c’est dans ces moments-là que nous étions contents d’avoir un 4x4 !), mais nous fûmes récompensés en arrivant en bord de l’eau (à pied quand même pour les dernières centaines de mètres !) ; non seulement les vagues étaient de nature à se demander pourquoi il n’y avait pas de surfeurs à l’horizon (comment ça, l’eau est froide ?), mais nous arrivâmes juste avant le coucher de soleil… Avec dans le même plan la mer agitée et les montagnes enneigées, le tout avec une luminosité exceptionnelle, la situation en était presque irréelle ! Quelque peu téméraire dans ma prise de photos, j’échappai de peu à la marée montante ! Malheureusement, le ciel se couvrit juste après et nos chances de voir une aurore boréale ce soir-là furent vite réduites à néant.

Toutes les photos ici

@Diana Costescu

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Vue de la plage près de Skógar, côtés mer et montagne

Vue de la plage près de Skógar, côtés mer et montagne

Après les blogs, je me suis attaqué à une tâche plus ambitieuse, l'écriture d'un roman intitulé D'Îles en Elles!

Mes efforts sont récompensés puisqu'à partir du 12 septembre 2015, vous pourrez voir ce que cache ce fil rouge! Pour dénouer les liens de mes aventures parfois rocambolesques, il suffit de cliquer sur celui-ci.

Si mon blog mon plaît, je vous propose donc de découvrir mes premières pages de fiction!

"Avide d'aventures, Franck, 30 ans, veut prendre sa vie en main et y mettre de l'action. Et il va être servi.

Dans des contrées plus ou moins lointaines, de la Réunion à Paris en faisant un petit tour par Lyon, avant que l'histoire ne nous emmène dans ce pays si mystérieux qu'est l'Islande...

Il ne va pas être au bout de ses surprises, et va se retrouver pourchassé par d'énigmatiques bandits.

Dans ce tourbillon infernal, s'en sortira-t-il et parviendra-t-il à son but?"

Franck ZEUD

PS Si vous souhaitez une dédicace, je vous invite à laisser un commentaire ici afin que je puisse l'intégrer!